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L’histoire de la Côte d'Azur

Joyau du littoral français, la Côte d’Azur est un terme évocateur qui fait rêver le monde entier. Mais connaissez-vous l’origine de cette dénomination ?

En France, “Côte d’Azur” est l’expression géographique la plus prononcée après Paris. Elle a même donné son nom à la région qui l’abrite. Avec sa côte escarpée qui se jette avec une grâce inégalée dans la Méditerranée, son ambiance exotique dépaysante et rafraîchissante, le ciel azur persistant qui a inspiré son nom et les multiples nuances de bleu de la mer infinie, elle reste encore aujourd’hui une des destinations les plus prisées au monde.

L’histoire de la Côte d’Azur débute vraiment au XVIIIè siècle. L’aristocratie anglaise tombe en effet sous le charme de sa douceur hivernale et participe activement à l’essor touristique de la région. En 1763, l’écrivain anglais Thomas Smolett vante les mérites de ce pays “où la lumière est plus claire qu’ailleurs, où le ciel est plus clément, où le soleil brille plus souvent”. Les Britanniques parlent alors de French Riviera.

Ce n’est qu’en 1887 qu’apparaît pour la première fois le terme “Côte d’Azur”, dans l’ouvrage du même nom. L’auteur n’est autre que Stéphen Liégeard, un haut fonctionnaire du Second Empire, qui inspire quelques années plus tôt “Le Sous-préfet aux champs”, neuvième des “Lettres de mon moulin” d’Alphonse Daudet. Dans les années 1880, Stéphen Liégeard sillonne les rivages de la Méditerranée, dont il tombe profondément amoureux. Il évoque “un pays de la mer bleue, du soleil et des fleurs” dans un recueil illustré qu’il intitule “La Côte d’Azur”, en référence à sa région d’origine, la Côte d’Or. Le succès est immédiat, le terme est repris par tous et devient même la dénomination officielle de cette zone, quelques années plus tard.

D’ailleurs, quelles sont les limites de la Côte d’Azur ? S’il n’y a que peu de doute sur son extrémité orientale (à la frontière avec l’Italie et la Ligure), son point de départ à l’ouest est depuis plus d’un siècle source de débats passionnés. Si l’on se base sur le texte original, le périple de Stéphen Liégeard commence à Hyères (même s’il évoque aussi Marseille et Toulon). La cité des palmiers est de fait la plus couramment citée comme début de la Côte d’Azur, même si certains lui préfèrent les Calanques de Marseille / Cassis, Bandol, Toulon ou encore Saint-Tropez. Un débat qui n’a pas encore été officiellement tranché...

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