L’histoire de la maison Rockefeller
à Saint-Barthélémy
Lors de notre séjour à Saint-Barthélémy, à la rencontre de notre partenaire international Sibarth Real Estate, nous avons eu le privilège d’approcher la mythique Villa Rockfeller. Nous manquons de superlatifs pour décrire cette propriété de légende et de tous les records. Le dernier en date : elle a été vendue en 2023 pour la modique somme de 124 millions d’euros à un homme d’affaires américain.
Dressée sur un vaste promontoire surplombant la mer des Caraïbes et située sur la commune de Colombier, le Domaine Rockefeller s’étend fièrement sur un terrain de plus de 52 hectares. La propriété comprend une villa de luxe avec six chambres, des espaces de vie spacieux, une piscine à débordement, des jardins paysagers et offre une vue panoramique imprenable. Chaque détail a été soigneusement conçu pour créer un cadre de vie exceptionnel.
La construction de l’immense Villa commence à la fin des années 50. Elle est initiée par le puissant banquier David Rockefeller, petit-fils du fondateur de la dynastie industrielle John D. Rockefeller, qui acquiert le terrain en 1957 pour 32 500 dollars. Il fait appel à l’architecte Nelson W. Aldrich pour la concevoir et la construction s’achève au début des années 60. D’abord rachetée au début des années 1990 par Steve et Linda Horn, des producteurs de publicités télévisées aux États-Unis, la Villa Rockefeller subit de sévères dégâts pendant l’ouragan Irma en 2017. Le couple cherche alors un acheteur pour cette demeure chargée d’histoire. La transaction record est officialisée le 7 avril 2023, lorsque Adam Sinn, ressortissant américain âgé de 45 ans, devient le nouveau propriétaire pour environ 136 millions de dollars (124 millions d’euros). Cette transaction immobilière est la plus élevée jamais enregistrée sur l’île pour une résidence unique. 
Le nouveau propriétaire, Adam Sinn, à la tête d’une société de négoce de matières premières (Aspire Commodities) implantée au Texas, se dit “ravi d’avoir acquis un morceau d’histoire aussi emblématique”. Il prévoit de restaurer la propriété et de lui redonner sa gloire des années Rockefeller. Toutefois, depuis le vote d’une nouvelle réglementation locale en décembre 2020, la propriété se situe en zone naturelle, avec des possibilités d’aménagement limitées pour préserver son caractère unique. Cette vente représente également une belle opération pour la Collectivité territoriale de Saint-Barthélemy, qui récoltera 5 % du montant dans le cadre de la législation territoriale des droits d’enregistrement de la transaction, soit un peu plus de 6 millions d’euros.
La propriété Rockefeller, témoin d’une époque révolue, continuera de fasciner les amateurs d’histoire et d’architecture. Elle demeure un symbole de luxe et d’élégance, ancré dans le paysage enchanteur de Saint-Barthélemy.
