L’immobilier de luxe résiste à la crise
Un an après, la crise du Covid est encore bien présente. Elle a impacté, parfois lourdement, de nombreux secteurs économiques, dont l’immobilier. Du côté du segment haut de gamme, après deux exercices (2019 et 2020) très fructueux, nous pouvions craindre une année 2020 compliquée. Il n’en fut rien : le marché se porte bien et a même enregistré une hausse de 10% des ventes de biens au niveau national.
Un marché recentré au niveau national
En raison des limitations de déplacements entre pays, les étrangers, qui représentaient le contingent d’acquéreurs le plus important dans l’hexagone, ont été remplacés par des français, désireux de changer de cadre de vie. Ces derniers ont été très actifs en 2020, tirant parti d’un marché porteur pour la vente et de prix stables, voire en légère hausse sur certains secteurs. Les régions ont profité d’un intérêt jamais vu pour les résidences de province, qui répondent à des envies d’espace, de verdure et sont parfaitement adaptées à l’explosion du télétravail, mais aussi aux contraintes des confinements, couvre-feux et autres mesures sanitaires.
Quel impact en Provence et sur la Côte d’Azur ?
Chez Sanhen Properties, ce changement de comportement s’est traduit par une augmentation significative du nombre de demandes émanant de potentiels acquéreurs, malgré le report de visites et les contraintes de déplacements. La région Sud PACA reste d’ailleurs la deuxième la plus recherchée en France, derrière l’île de France, avec 25% des demandes. La typologie spécifique de notre zone géographique (propriétés au calme, ensoleillées, avec de grands terrains, agréables pour télétravailler, proches d’une métropole et des grands axes de communication) nous a permis d’attirer certains acquéreurs français désireux d’améliorer leur qualité de vie. Et contrairement à certaines zones, comme Saint-Tropez, Cannes ou Nice, nous avons finalement été peu impactés par l’absence des acheteurs étrangers. De nombreuses villas ont ainsi rapidement été vendues avec peu ou pas de négociations, à des prix parfois 5 à 10% supérieurs à ceux de 2019. En conséquence, le nombre de propriétés à la vente a diminué fortement et dénicher de nouveaux biens sera à n’en pas douter un de nos principaux défis en 2021.
2021 : de l’optimisme malgré l'incertitude
Selon toute vraisemblance, la tendance de 2020 devrait se confirmer dans les mois à venir. L’immobilier reste une valeur refuge en temps de crise. Le marché est très dynamique grâce à la concrétisation de projets d'achat, accélérée par les confinements successifs et les envies “d’ailleurs” de la plupart de nos concitoyens. Une évolution positive de la situation sanitaire et le retour potentiel des acheteurs étrangers cet été pourraient venir conforter cette tendance. Affaire à suivre...
